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Photo du rédacteurAude Cabriolle

La Maïeusthésie

Dernière mise à jour : 6 avr.

Présentation de la Maïeusthésie


La Maïeusthésie est une nouvelle approche thérapeutique et de communication, fondée par Thierry Tournebise. C’est une psychologie de la pertinence, c’est-à-dire que TOUT ce qu’émet notre psyché est perçu comme pertinent.


La maïeusthésie propose d’emblée un changement de vision :


Plutôt que de se demander : “qu’est ce qui ne va pas” et de chercher des solutions, elle nous invite à regarder “ce qui est juste dans ce qui se passe”.

La Maïeusthésie aide ainsi à ne plus être affecté par les douleurs du passé, grâce au fait qu’elle regarde les symptômes comme étant là “spécialement pour” des retrouvailles.

On est ainsi invité à retrouver et rencontrer les êtres qui ont été clivés (sortis) de notre conscience (par protection) et à prendre la mesure de leurs ressentis.

Leur réintégration avec délicatesse dans la Psyché amène un apaisement.


La Maïeusthésie ouvre un chemin vers le Vivant.

Les blessures et les réactions sont en nous, bien vivantes elles sont actives pour nous donner une information, un appel pour informer (*le symptôme).

Souvent j'observe lors des séances qu'il peut s'agir de traumatismes anciens voir même de notre lignée transgénérationnelle.

En fait, les symptômes sont des indicateurs à « bichonner » car ils appellent la conscience du patient vers ce qui, en lui, attend reconnaissance et validation. Ils sont un peu comme les sonneries personnalisées d’un smartphone qui, avec le type de sonneries préprogrammées, permettent de savoir qui appelle (un proche, un membre de la famille, un collègue, un inconnu).

Si nous ne répondons pas, l’appel est renouvelé, surtout s’il s’agit d’une personne qui nous concerne (schéma répétitif).


Quand cette thérapie est aboutie, que l’Être qui appelait la conscience est réhabilité, les clivages remédiés, les déploiements accomplis, cela fait que le symptôme n’est plus nécessaire, qu’il ne se manifeste plus. C’est déjà une étape très importante que bien des praticiens (et patients) souhaitent atteindre.



La pulsion de vie

"La pulsion de Vie génère un symptôme en vue d’une complétude restaurée ou d’un déploiement accompli. Chacun de ceux qu’on a été, en le portant, maintient un chemin d’accès toujours disponible, afin que chaque « à part de Soi » rejoigne le *Soi et que le Soi se déploie pleinement selon sa juste nature, pour lui-même et pour le monde."


Thierry TOURNEBISE




"Ne pas perdre la trace du sacré"


Lorsque nous commençons à cheminer avec la Maïeusthésie la Psyché comprend alors que le chemin est possible. Alors Il reste à s’occuper de tous ceux que nous avons été et qui ont entretenu ce chemin vers cette zone inestimable de Soi en quête de reconnaissance et de validation.

Les 'porteurs de symptômes' entretiennent le ressenti afin que la conscience ne perde pas la trace du sacré qui attend en elle de se révéler, de ne plus être mélangé avec « ce qui s’est passé lors du trauma », d’être enfin reconnu comme « l’Être que nous étions à ce moment-là » et non plus comme un amalgame informe et infréquentable.





La thérapie

Le patient vient voir le psychothérapeute, le psychopraticien, avec des manifestations qui encombrent un peu sa vie.

La première phase consiste à trouver celui qui appelle (l'être clivé) en lui à travers ces *symptômes (manifestations) souvent gênantes telles que :

personnalité fragile, caractère irascible, troubles paniques, addictions, dépression, difficultés sexuelles, conflits familiaux, boulimie, phobies, pensées obsessionnelles, difficulté conjugale, crainte d’être parent, mal être social, émotivité, colères intempestives, un mal -être permanent, tristesse permanente, sentiment d'abandon...


"L'apaisement n'est pas la finalité"

L’apaisement n’est pas la finalité visée par le praticien. Le praticien vise l’accompagnement de l’accomplissement de ce qui est en cours, c’est à dire l’accomplissement de la remédiation ou du déploiement annoncés implicitement par le symptôme. L’apaisement en est la conséquence mais n’est pas le projet.

Le symptôme a besoin d'exister, il n'est pas question de le faire disparaître ni de l'apaiser, du moins pas dans un premier temps.

Le praticien est un facilitateur de l’accomplissement des processus en cours et non un correcteur ou un éliminateur de quoi que ce soit en vue d’une finalité qui serait l’apaisement, car alors celui-ci serait artificiel et conduirait à des déplacements de symptômes.


L'être qui appelle la conscience a donc désormais été identifié. Qu’il se situe dans le passé ou le futur, qu’il s’agisse du corps physique ou d’organes, que ces zones soient biographiques, transgénérationnelles ou même des zones transpersonnelles… le mode opératoire sera sensiblement le même : il s’agira d’accomplir une reconnaissance avec considération* de l’Être identifié, puis une validation de son ressenti.


*Etymologie de « considération » : être ensemble des étoiles en constellation.


Dans tous les cas, après un aboutissement, même partiel, il est cohérent de prendre un moment de « contemplation » de ce qui est accompli. Ne serait-ce que comme un pallier pour reprendre son souffle, ou comme un profond moment d’émerveillement face à la pertinence qui s’est réalisée, comme si l’on avait l’opportunité d’un panorama où la Vie s’offre à notre perception subtile.


"La rechute"

La rechute, tant redoutée dans bien des psychopathologies, joue un rôle particulier : soit l’on n’a pas été jusqu'au bout de la psychothérapie, et le symptôme se re manifeste ; soit l’on a oublié, voire méprisé, celui qui pendant tout ce temps passé a porté le symptôme. Dans chacun de ces deux cas la rechute est une invitation à finaliser ce qui a été abandonné en cours de route.

En pareil cas, la rechute ne signe pas un échec de la thérapie mais une nouvelle invitation à se connecter au vivant à l’intérieur de Soi.

Cependant, il est possible de revenir visiter plusieurs fois le même symptôme, tant que celui-ci a besoin d'être entendu et reconnu.


La Gratitude

Une telle persévérance mérite de la gratitude pour le porteur de symptôme.

Aimer celui que nous étions et qui a porté le symptôme, valider sa laborieuse contribution et lui en témoigner de la reconnaissance, comme ayant pleinement contribué à notre complétude.





*Part de SOI : C'est l'état d'être (de l'être que nous sommes).

*Le symptôme : C'est ce qui se manifeste dans le corps, les réactions, les blessures récurrentes,



Article Aude Cabriolle

par Thierry Tournebise

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